Durant
les froids, la sève descend vers les racines, et lorsque la
température, la luminosité, et la durée du jour
augmentent, la sève remonte.
Il convient donc de tailler juste avant que la sève ne remonte (n'en
déplaise à certains).
Cette époque varie selon les régions.
On taille par temps calme, sec, frais, et ensoleillé.
En
règle générale (et qui ne s'applique pas qu'aux rosiers),
plus le rosier est vigoureux, plus on le taillera long, et à l'inverse,
moins le rosier est vigoureux, plus on taillera court. Chaque branche
doit être taillée selon ce principe.
Se renseigner pour savoir quelle est la hauteur normale du sujet. Si on le
laisse trop se développer, il grandira mais sera faible,
épuisé, et ne fleurira plus. Si on le taille trop, il
s'épuisera à essayer désespérément de se
constituer un feuillage conforme à ses besoins.
On doit faire une taille franche et nette au plus près de la branche (ne
pas laisser de moignons), en employant des sécateurs en bon état,
propres, aux lames tranchantes et bien serrées (pas de jeu entre les
lames), et en commençant par dégrossir pour se faire de la place
et accéder facilement aux endroits de taille.
Tout ça pour éviter que les plaies ne s'infectent. Les recoins ou
hachages, mâchages prédisposent aux maladies et autres
ravageurs.
Aussi doit-on couper les parties abîmées, mortes ou trop malades,
que l'on prendra la précaution de brûler ou d'éloigner des
rosiers.
On prendra soin de conserver l'équilibre du rosier, d'en aérer
l'intérieur, et plus généralement l'ensemble. L'air et la
lumière doivent être accessibles à toutes les parties
aériennes (surtout les feuilles évidemment !).
On préfèrera conserver à l'extrémité les
bourgeons placés vers l'extérieur parce que ce sont ceux qui
pousseront le plus.
Il vaut mieux commencer la taille par les rosiers les plus fragiles et les
rosiers malades (ce qui va malheureusement rarement ensemble), pour
éviter de propager les maladies. Evitez de mettre en contact ou à
proximité les parties malades et les parties saines.
Certains conseillent de désinfecter les outils pendant la taille. Il est
vivement conseillé d'appliquer un traitement fongicide (à base de
bouillie bordelaise) après la taille, pour désinfecter les plaies
et faciliter la cicatrisation.
Enfin, on taille en biseau, la partie la plus longue du côté de
l'oeil le plus proche.
Le meilleur moyen de tailler, est de le faire prudemment,
régulièrement pour en tirer de l'expérience, en observant
les voisins autour de vous, et de le faire au cas par cas. Enfin
méfiez-vous des conseils de " ceux qui savent ", et j'en fais
partie !
Oui.
Les rosiers tige ou pleureurs sont des variétés greffées
en hauteur, et ne sont donc pas des types particuliers.
Ces conseils ne sont donnés qu'à titre indicatif et il vous
appartiendra de les adapter "sur le terrain" à votre cas particulier.
Pour
obtenir de grosses fleurs, il faut tailler court : 3 yeux et garder de 3
à 4 branches.
Pour un massif, tailler un peu plus long : 5-7 yeux et garder de 3
à 5 branches charpentières et de 2 à 4 secondaires.
La
plus délicate et la plus variée.
En général tailler les branches secondaires ou bien les pousses
qui en sont issues (selon la vigueur) à entre 1 et 7 yeux.
Gardez toujours à l'esprit la notion d'équilibre qui veut que la
sève profite aux parties les plus hautes et les plus proches de l'axe du
rosier. Les parties les plus fournies seront aussi favorisées, mais les
brindilles ou branches faibles comportant un trop grand nombre de bourgeons
devront être supprimées. Evitez aussi que les branches ne se
gênent ; elles doivent rester aérées.
Vous remplacerez les branches secondaires et charpentières, au fur et
à mesure de leur dépérissement, et de l'apparition de
branches assez vigoureuses pour les remplacer.
Les variétés à port retombant ou lianes peuvent être
renouvelées plus facilement à leur base en fonction de leur
vigueur.
On
taille ces rosiers sitôt la floraison terminée pour
maîtriser et favoriser le développement de la floraison future.
Enlevez les fleurs fanées en taillant les tiges court, supprimez les
branches faibles ou mal placées.
Si les branches sont satisfaisantes, rabattez les secondaires à entre 1
et 7 yeux, sinon remplacez-les par de nouvelles bien vigoureuses. Une taille
plus sévère des branches peu vigoureuses, favorisera
l'émission de nouvelles pousses qui viendront plus tard en remplacement.
Ils ne nécessitent pas de taille particulière autre que le nettoyage des parties mortes ou malades, pour diriger la formation du rosier.
Appliquer
une taille faible, principalement pour diriger la formation du rosier.
Les rosiers anciens ne constituant pas un type propre, reportez-vous aux autres
types de rosiers.
Supprimer les branches faibles et taillez à entre 3 et 5 yeux, en conservant un port compact.
Nicolas
Vasic wrote:
Pour tes fruits desséchés, il est clair qu'il faut les enlever,
etmême, dans le but d'avoir une re-floraison la même année,
ne pas les laisser se former. C'est pourquoi on conseille de supprimer les
fleurs fanées des rosiers: ceux-ci croient alors que leur fleur a
avorté et en font de nouvelles.
Ouf, on s'est compris ! En fait, j'aurais dû préciser que je
n'agis ainsi que pour les rosiers non remontants, pour les autres je coupe les
fleurs fanées. De plus, les merles ont une nette
préférence pour les fruits des Rugosa, et comme ces rosiers
fructifient tout en continuant à fleurir, on n'a pas besoin de s'en
préoccuper. J'aime les rosiers, j'en ai beaucoup, en majorité des
rosiers anciens. -- Amicalement, Marie
> Il faut au moins ne pas les laisser monter à fruits....
Ce n'est peut-être pas très académique, mais moi je laisse
les fruits, les merles s'en régalent l'hiver lorsqu'il y a de la neige.
Je nettoie ensuite au printemps, les rosiers n'ont pas l'air de s'en porter
plus mal. - Muriel Bernard
Les fruits de certains rosiers (notament anciens) peuvent être
semés et produire de nouveaux rosiers. D'autres sont aussi
cultivés pour leurs fruits décoratifs. Ce sont là les
principaux intérêts de ne pas les enlever.
La formation des fruits consomme de la sève qui pourrait-être
utilisée par le rosier pour la floraison.
Les branches des rosiers qui n'amènent pas la fructification à
son terme finissent par dépérir ou multiplient les brindilles
couvertes de bourgeons, qui épuisent la plante et nuisent à son
bon développement. l est conseillé de les réduire ou de
les supprimer pour éviter le développement des maladies et
faciliter l'émission de nouvelles pousses florifères.
A noter que certains rosiers, principalement des variétés
récentes à longue tige, ne refleurissent que si on taille long
lorsqu'on enlève les fleurs fanées (ou coupées pour le
vase).
- Roses.guide
Il
faut éviter d'enlever des feuilles et des grosses branches.
Cela peut pourtant s'avérer utile pour enlever les roses fanées,
favoriser la floraison, et diriger la formation du rosier.
Les rosiers non remontants se taillent dès que la floraison est
terminée.
La
bonne époque est... tout de suite (Fin Août), à sève
descendante. Ça permet d'éviter la gommose, maladie
cryptogamique.
On dit qu'il est préférable de casser les branches plutôt
que de les scier, pour la même raison. Mais bon, pratiquement, je vois
mal comment faire. - Nicolas Vasic
pourquoi ? - Bernard Hallée
ne pas tailler après la formation. C'est tout. Les cerisiers détestent etre mutilés et le font savoir par des coulées de gomme. En plus ils sont susceptibles d'infections. - Prof OCCULTIS
tailler
en sortie d'hiver. Une taille en vert en milieu-fin d'été est
possible si il y a eu trop de vigueur.(pincement des rameaux trop nombreux le
long des coursonnes)
Je me suis rallié aux conseils exposés dans divers bouquins dont
les guides "Clause" et certains articles trouvés dans des vieux
"Rustica". Bien lire le principe des tailles dites de formation et les tailles
à but fructifère. En fait, un arbre d'amateur ne demande pas
à être taillé à outrance. Il faut cependant lui
assurer une bonne alimentation, et une bonne protection. J'agis en
conséquence et en matière de traitements :
-j'emploie des engrais à dispersion lente genre "corne
torréfiée" qui polluent peu. Et aussi des cendres/scories.
-j'effectue un traitement aux huiles blanches en fin d'hiver et avant
débourrement.
-je passe du "blanc insecticide" "Lhomme-lepage" sur les troncs après
avoir nettoyé ceux-ci en fin d'hiver.
-j'essaie de garder "propre" le sol autour du tronc, et j'y mets un paillis de
feuilles de chêne (pour les petits pommiers) qui écarte la vermine
et tient les herbes à distance.
- Prof OCCULTIS
Bon
je m'éclaircis les idées en même temps : on parle de taille
en vert, c'est à dire en été ou juste après la
fructification (...) pour les <noyaux>
1/ taille obligatoire : regarder le sécateur, regarder l'arbre, poser le
sécateur, faire la sieste sous l'arbre
2/taille légère : repèrer le dernier fruit d'une branche,
couper juste après
3/taille plus importante : au pif en rabattant par exemple des 2/3 (?),
principalement pour éclaircir le centre de l'arbre et (mais pas
obligatoirement la même année) pour les branches trop fifi
pour augmenter la taille des fruits, c'est plutôt juste après la
floraison quand les fruits commencent à être discernable : en
enlever une certaine proportion (...) : ça je n'ai jamais réussit
mais le mistral s'en charge de temps en temps
sinon la taille pas en vert ....Aïe
non je n'ai rien dit je répète noyaux en été,
pépins en hiver, noyaux en
été, pépins en hiver,
noyaux en été, p...........
- Richard
Version : 1.278 Mise à jour : 14/07/2002