Au jardin comme en cuisine, il existe la manière générale (la recette des livres) et tous les petits trucs et variantes propres à chaque espèce et à chaque jardinier. Le format de la FAQ exigeant une certaine concision, les réponse explique la manière générale, à vous de chercher et d'expérimenter les meilleures pratiques, celles qui vont le mieux à votre climat, à votre jardin, à vos espèces, à vos moyens[Sigma]
Le
bouturage consiste à multiplier une plante à partir d'un morceau
séparé d'elle que l'on fera enraciner et pousser.
Généralement, on bouture à partir d'un tronçon de
tige, mais il est également possible de bouturer à partir de
feuilles ou de racines.
Quelques définitions et variantes :
Prélever un tronçon de 10-15 cm de long sur une jeune branche issue d'une plante saine et vigoureuse en coupant juste sous une feuille. Habiller la bouture en la déshabillant : enlever les feuilles tout le long en ne gardant que 2-3 feuilles terminales. Si les feuilles sont grandes, couper les feuilles en deux. La plante n'ayant pas de racine et donc aucun moyen de pomper de l'eau, il faut diminuer la surface d'évaporation. Enlevez également les boutons, toute l'énergie doit être consacrée à la production de racines et pas à la bagatelle. Eventuellement, tremper l'extrémité de la tige dans de l'hormone de bouturage. Ensuite planter la bouture dans un substrat drainant (2/3 terre, 1/3 sable) pour éviter les pourritures, arroser bien et placer vos boutures à l'ombre (toujours pour diminuer l'évaporation). Il ne vous suffit plus que d'attendre, bonne chance :-)))
comme précédemment mais on casse la tige à un embranchement en laissant un petit bout de la tige restante. Le petit renflement à l'embranchement est favorable à l'enracinement. Bouture à l'étouffée : on place le pot dans un sac transparent (sac de congélateur par exemple) maintenu par un élastique ou une cordelette pour augmenter l'humidité ambiante et encore une fois diminuer l'évaporation. Faire quand même des trous dans le sac pour aérer et éviter les pourritures. Peut se pratiquer dans une mini-serre. Bouture herbacée : se dit quand la tige est verte et non lignifiée. Se pratique au printemps ou en début d'été notamment sur des plantes dites molles (plantes ne se lignifiant pas). A utiliser pour multiplier géraniums, delphiniums, tomates (si si essayez ;-) plantes d'appartement (d'autres ? ? ? ? ? ?). Le bouturage à l'étouffée est conseillé.
Se
dit quand la tige est entrain de se lignifier ou tout juste lignifiée.
La lignification se faisant autour du mois d'août. Enracinement dans 1
à 2 mois qui suivent. Protéger du froid en hiver et mise en
pleine terre au printemps..
Bouture semi-aoûtée : Sur des arbustes à feuillage
persistant et sur les plantes molles (vivaces non rustiques) telles que
Anthémis, Fuschias, Impatiens, Pélargoniums (Géraniums)
Bouture aoûtée : Sur les arbustes, rosiers, hortensias
(d'autres ? ? ? ? ? ?)
Se dit quand la tige est complètement lignifiée, c'est à dire à l'automne, juste avant l'hiver. Se pratique pour certains arbres (peupliers, saules) et arbustes (vigne) (d'autres ? ? ? ? ? ?)
ne se fait que sur quelques plantes et de manière spécifique à chaque fois : Saintpaulia, Sansévéria, Bégonia rex, cardamine.
très similaire à la bouture de tige mais se pratique sur des racines (non ? si !) plutôt charnues. Comme il s'agit ce coup-ci de faire apparaître un bourgeon, on n'enterre pas complètement la racine mais on laisse affleurer le sommet. Se pratique sur certains Phlox, asters, Eryngiums (d'autres ? ? ? ? ? ?)
Comme vous le savez, les cactus n'ont pas besoin de beaucoup d'eau. Quand la bouture est prélevée, pas besoin donc de vous pressez, mieux même, attendez un peu. Placez la bouture à l'air libre, à l'ombre pendant quelques jours pour que la plaie sèche. La bouture est simplement posée (ou légèrement enterrée pour la maintenir en place) sur un substrat assez sableux maintenu légèrement humide. Placez vos boutures à l'ombre. Pas besoin d'arroser tant que les racine ne sont pas apparues.
Plutôt que planter vos boutures, vous pouvez les faire enraciner dans l'eau. Se pratique pour les impatiens, fuchsias, laurier rose (je crois que ca marche ? ? ?), cyperus (la tête immergée à l'envers). (d'autres ? ? ? ? ? ?)
Le
marcottage,
c'est comme le bouturage sauf que l'on ne sépare le morceau de la plante
mère que quand il est déjà enraciné. Souvent
utilisé sur les plantes réfractaires au bouturage.
2 grandes techniques :
il consiste à entourer une branche par un manchon de mousse maintenu humide dans un plastique. Pour favoriser l'apparition de racines, on pourra faire une blessure de l'écorce tout autour de la tige. Cette blessure bloque le passage de la sève. L'accumulation de sève ainsi que la cicatrisation de la blessure provoque un cal favorable à l'apparition des racines.
il consiste à maintenir enterré une branche (laissez quand même apparaître l'extrémité de la branche ! ! :-) Comme auparavant une blessure de l'écorce pourra être faite sur la partie enterrée pour favoriser l'enterrement.
En gros, le greffage consiste à faire vivre une plante sur une autre en mettant leurs tissus en correspondance. C'est une technique très utilisée en arboriculture pour la multiplication des arbres. Les méthodes étant très nombreuses, nous nous bornerons à citer celle de l'écussonnage (la plus courante) qui consiste à ne greffer qu'un bourgeon dormant sous l'écorce du prote greffe et nous vous conseillons de consulter un livre sur le sujet (titre à conseiller ? ? ?)
Elle
permet de multiplier à l'identique (comme le bouturage et le marcottage)
contrairement au semis.
Grand pouvoir de multiplication, chaque bourgeon pouvant redonner une plante
Utilisation de variétés bien adaptés au sol local.
Les pieds francs (plants issus de semis) utilisés en tant que porte
greffe ont un bon système racinaire et sont vigoureux
Nécessite
un peu de savoir faire
Le point de greffe peut-être un point d'entrée aux parasites
(mastiquer)
Surveiller le point de greffe et enlever les rejets du porte-greffe.
La
technique la plus simple en apparence mais peut-être celle le plus
sujette aux cuisines les plus bizarres ! ! ;-)))
Toutes les plantes à fleurs font des fruits mêmes les pommes de
terre, les tulipes, les dahlias ou les roses. Euh, pour ces deux derniers, il
arrive fréquemment chez les cultivars que les fleurs soient
stériles... mais les espèces sauvages ou les cultivars anciens
sont bien fertiles.
Bien attendre que le fruit doit mûr. Si c'est une baie, attendre presque qu'elle pourrisse. Nettoyer les pépins ou les noyaux avant de les faire sécher. Si c'est un fruit sec, attendre qu'il commence à presque s'ouvrir. Les graines doivent être brunes ou noires mais pas vertes. Récolter les graines et les séparer des débris des fruits en soufflant dessus. On élimine ainsi également les mauvaises graines. Récolter de préférence par beau temps sinon faire sécher les graines avant de les entreposer.
Les graines doivent être conserver au sec et au frais, l'idéal pour une longue conservation étant le réfrigérateur, voire même le congélateur. Elles peuvent être conserver dans des petites enveloppes en papier ou dans des boîtes de pellicules. Dans ce cas, assurez vous bien que les graines soient sèches pour éviter toute moisissure.
Comme pour le bouturage, le semis peut se faire au printemps, au mois d'août ou à l'automne. Au printemps, on sèmera les annuelles et les vivaces, au mois d'août, les bisannuelles et aussi des vivaces et à l'automne, des vivaces ou des arbres. Les plantes d'appartement et les cactus peuvent être semées toutes l'année mais sauf durée de vie de la graine très courte, il vaut mieux attendre le printemps.
On
sème en place les plantes qu'on ne repique pas :-))) c'est à
dire légumes racines, légumes légumineux ;-), gazon,
annuelles pour des grands parterres colorés.
On sème en terre en vue de les repiquer les plantes que l'on veut avoir
en grand nombre ou qui ne nécessite pas de soins/conditions
particulier(ères) comme les légumes, des annuelles ou des vivaces
dont on a beaucoup de graines.
On sème en godet les grosses graines comme les cucurbitacées, les
palmiers ou les plantes ne supportant pas le repiquage que l'on pourra ainsi
mettre en place sans déranger les racines.
On sème en terrine les petites graines que l'on pourra ainsi surveiller
attentivement.
Afin de favoriser l'enracinement de la jeune plantule et diminuer les risques de fonte de semis (champignon attaquant la racine quand le substrat est trop humide), on utilise de la terre ou du terreau fin, éventuellement tamisé, et allégé avec du sable.
Tout est prêt, il ne reste plus qu'à semer vos graines, en ligne, étalées ou en poquet (plusieurs graines dans un même trou, utilisé pour les haricots). Sauf si vous avez très peu de graines, ne semer pas tout d'un coup si vous ne connaissez pas bien la plante, vous pourrez ainsi faire d'autres essais si celui rate. Attention à ne pas trop enterrer les graines. Pour les graines les plus fines, on les mélange avec du sable fin dans une salière, ainsi elles seront uniformément réparties ; ensuite, elles seront à peine recouvertes d'un couche de sable fin. Les graines semées, on tasse légèrement la terre pour bien mettre la graine en contact avec le substrat et on arrose à la pomme pour ne pas déranger les graines. Pour des graines fines, on pulvérisera l'eau et on recouvre la terrine d'une vitre légèrement entre-ouverte pour bien garder l'humidité. La levée des graines se fait en quelques jours ou en quelques mois, patience ...
Certaines graines nécessitent des périodes de froid avant de germer. Ce sont généralement des graines de plantes de montagne qui ont besoin de " savoir " que l'hiver est passé avant de germer. Si vous êtes dans une région froide (zone 7 au moins), ce froid, appelé vernalisation, pourra être apporté en semant à l'automne. L'hiver pourra également être simulé en plaçant les graines au frigo, voire au congélateur. Pour que le froid ait un effet, il faut avoir semé au préalable les graines au chaud (18-20°C) et les laisser au froid 2-3 semaines minimum.
D'autres graines ont des coques durent qui empêchent les gaz (oxygène) et l'eau de pénétrer. Pour lever cela, deux techniques : la scarification et la stratification. La première consiste à limer légèrement la graine avec du papier de verre. Cette action peut être profitable sur toutes les graines mais doit être appliquée avec précaution pour ne pas abîmer la graine et favoriser la pénétration des champignons. Si la graine a également besoin de vernalisation la stratification est préférable. Ceci consiste à placer les graines dans un pot de terre par couche successives séparées par du sable assez grossier. Placer le pot dehors, à la pluie en automne. L'action conjuguée du froid, de l'eau, du gel altère la coque durant l'hiver, il suffit alors de semer la graine au printemps. Cette technique est surtout appliquée aux grosses graines d'arbres feuillus et de conifères.
Un trempage de la graine pendant 24 ou 48h amollit les téguments et facilite la réhydratation de la graine chez celles qui ont très dures. Souvent utiliser pour les graines de plantes tropicales ou les légumineuses. Utilisez de l'eau chaude est plus efficace.
Pour les graines difficiles, pleins de petites cuisines existent. Ebouillantage, alternance de nuits fraîches et de jours chauds, double dormance nécessitant deux vernalisations successives... vous apprendrez à les connaître en pratiquant les forums, les associations, les voisins... et en pratiquant vous mêmes vos propres expériences.
Plusieurs
avantages. 1°, le fait de couper/casser des racines lors de cette
opération favorise la formation de nombreuses ramifications et ainsi
donne à la plante un meilleur chevelu racinaire. 2°, cela permet de
semer beaucoup de graines sur assez peu d'espace et de ne sélectionner
que les plus beaux plants lors du repiquage. Ceci est d'autant plus valable que
la graine est petite. 3°, cela permet de semer dans des conditions
particulières (à l'intérieur au chaud par exemple) et de
ne repiquer les plantes que quand les conditions extérieures sont
favorables. 4°, cela permet d'utiliser un substrat différent pour
le semis (substrat stérile très léger, par exemple) et
pour la culture (substrat plus riche par exemple) (autres avantages ?).
Le repiquage constitue un stress très important pour la plante, on
prendra donc soin de ne pas abîmer les racines des plantes fragiles et on
n'oubliera pas d'arroser abondamment après.
Les restrictions s'appliquent aux plantes qui n'aiment pas avoir les racines
dérangées et reprennent très mal et aussi aux
légumes racines car le repiquage casse bien souvent le pivot et donne
des légumes tordus et/ou fourchus.
Les légumes racines (carottes, radis, betteraves...) et les légumineuses (haricots, pois, fèves...) seront semés en pleine terre et laissés en place. On éclaircira éventuellement pour favoriser le grossissement des légumes. La plupart des légumes feuilles (salades, choux, poireaux) seront semés en pleine terre puis repiqués. Les légumes fruits (tomates, aubergines, courgettes ...) seront semés à l'intérieur ou sous châssis puis repiqués. Semer des orchidées Voir le chapitre orchidées
La
première chose à faire c'est d'enlever les turions qui
apparaissent maintenant(printemp). Ensuite là où se trouve le
turion sous la terre il y a le rhizome qu'il faut sectionner en se rapprochant
le plus possible du pied mère, c'est assez facile de repérer le
trajet:-))
Une barrière enterrée en matière de synthèse dure
et résistante doit être enterrée de 60 à 70 cm et
faire un angle de 15° avec la verticale à l'extérieur de la
zone attribuée aux bambous. Cette légère inclinaison
décourage le rhizome de contourner la barrière par dessous.
On peut aussi creuser une tranchée en limite de la zone impartie aux
bambous, une tranchée d'une largeur d'environ 20 cm et profonde
d'environ 30 cm. Cette tranchée devra être contrôlée
chaque hiver pour éliminer tous les fuyards, les rhisomes qui auraient
traversé la tranchée. Il faut les sectionner du côté
des pieds mères et extraire jusqu'à l'extrémité le
rhizome qui s'échappait en terrain interdit.
Autre moyen: un cours d'eau, un ruisselet, sont des obstacles infranchissables
pour un bambou même traçant Une pelouse est un obstacle efficace
à condition qu'elle soit tondue régulièrement. Les jeunes
pousses qui émergent dans la pelouse seront supprimées par les
tontes, ce qui entraînera le dépérissement des rhizomes qui
les ont fait naître sans porter préjudice aux bambous qui bordent
la pelouse.
Autre solution: planter des bambous cespiteux:-))
- Anne-Marie Magnon
R :
On peut bouturer le rhizome en sectionnant celui-ci avec un minimum de 3
noeuds. Chaque tronçon sera mis en terre en position horizontale ou
légèrement oblique, les bourgeons pointant vers le haut à
environ 15 cm sous terre. Période favorable à cette
multiplication se situe trente à quarante jours avant la sortie normale
des pousses. C'est donc en fin d'hiver et au début du printemps qu'il
faudra opérer. Autre méthode: division des touffes: surtout
utilisé pour les bambous nains et pour les cespiteux, l'éclat est
replanté en ayant soin de réduire la taille des branches et des
chaumes.
- anne-marie magnon
Version : 1.278 Mise à jour : 14/07/2002
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