Un
bon gros conseil : ne les plante pas !!!!!
Sinon, tu es bon pour les allergies à chaque printemps et prochainement
toute une autre série de messages sur frj du style : "mes cyprès
jaunissent bizarrement" pour commencer et "comment enlever des souches de
cyprès" pour finir.
- "Bannissez absolument les thuyas et les lauriers-cerises,
véritable béton vert qui défigurent les paysages.
Imperméables au vent, ils se comportent comme un mur plein,
créant des tourbillons désagréables dans le jardin. Optez
pour des associations d'arbustes et arbres... ..."
- Le problème des haies mono espèce c'est que les maladies se
propagent très vite, presque une autodestruction. Une implacable
autodestruction. On pourrait presque dire une " autodestruction joyeuse".
- Actuellement il est préférable (économiquement parlant
au moins) de ne pas planter de thuyas puisqu'un ravageur du nom de bupreste les
décime, qu'il n'existe aujourd'hui aucun moyen de lutte efficace, et que
les spécialistes s'accordent pour dire que d'ici une dizaine
d'année le thuya atrovirens, principal pourvoyeur de haie aura disparu
d'une bonne partie des régions française.
A ma connaissance, le sud de la France a vu tous les thuyas crever et c'est
actuellement la région parisienne (conception large du terme) qui
déguste, seul le nord de la France semble épargné. Ainsi
que les pays proches (Belgique entre autres.) Il faut aussi savoir que si ce
ravageur (qui pond dans les branches et dont les larves dévorent
l'intérieur du végétal) s'attaque actuellement aux thuyas,
son nom complet est " bupreste du cupressassés", ce qui laisse la
possibilité qu'une fois les thuyas disparus, il POURRAIT s'attaquer aux
cupressocyparis X leylandii seconde variété " la plus
demandée" pour les haies de conifères.
- J'ai rien non plus contre les thuyas, c'est la haie taillée mono
espèce qui me gonfle. Un berbéris
j'adore, une haie de berbéris taillée au carré me fait
fuir...
-
Plus variée, donc moins vulnérable, plus jolie, meilleure pour
l'environnement, nécessitant beaucoup moins d'entretien
- Les hauteurs sont très variables et dépendent de l'emplacement
dans la quinconce de la haie.
- A moins de 1m50 de haut : spirées,
berbéris
(dont les nombreuses variétés suffisent à créer une
haie "diversifiée"), Hydrangea quercifolia,
mahonia,
- Abelia
(floraison de fin d'été et d'automne), Hebe,
Spiraea,
laurier-tin,
Andromède,
Weigelia,
Amélanchier
(canadensis, lamarckii), Cornus alba
'Sibirica', buddléia,
magnolia,
Aronia,
Caryopteris,
Ceanothe,
Chaenomeles, Choisya ternat, Cotinus coggygria, Cotoneaster Franchetti,
Deutzia, Erable champêtre, Euonymus (pas japonais), Exochorda, Holodiscus
discolor, Hypericum, Kerria japonica, Kolkwitzia, Leycesteria, Lonicera
maackii, Noisetiers (tous, sauf tortueux), Ormes, Philadelphus, Photinia,
Prunelliers, Ribes à fruits mais aussi R.sanguineum et odoratum,
Robinia, Salix alba ou rosmarinifolium, Tamaris pentandra,
- Pour le Sud, je rajouterai quelques noms : Cercis siliquastrum (blanc ou
rose, supporte la taille), Caesalpina, Callandria, Cassia angustifolié,
corymbosa (taille variable), Cestrum parqui les autres p., Colutea arborescens,
Coronilla emerus, calycanthus floridus, Clerodendrum (fl pourpres, fr :
turquoise) vue à Marseille, Ceratostigma willmotianum 1m 50, Datura,
Daphné Mezereum, Echium lusitanicum, Erytrina (crista galli supporte
taille), Forsythia, Fendlera, Grivellea, Hamamelis mollis, Indigofera, Iochroma
(protéger du vent), Kennedya (caduc sur la côte) = Hardenbergia
(grimpant), Lagerstroemia, lantana persitant (je le rabats), Loropetalum
chinensis, Lespedeza (1m), Musa, Symphoricarpos, Solanum, Sparmannia africana,
Spirée, Punica, Phytolacca, Poinciana Gilliesii, Potentilla fruticosa,
Xanthoceras sorbifolia, Vitex, Genet, (c), Arbre à papillon (buddleia)
(c), mais chez moi relativement persistant ( ! ?), Hipericum
'hidcote' (p), Escallonia (p), Lavatère 'Barnsley' (c), Laurus nobilis
(p), Perovskia (c), Hamamelis sinensis (c), Cistus (différentes sortes),
berberis thunbergii 'atropurpurea', cestrum, carpinus betulus, crataegus
oxycantha
-
Jolies petites barrières anciennes en bois sur lesquelles on fait monter
des grimpantes (genre rose à petits bouquets et petites fleurs,
plutôt des sauvageonnes, je pense à 'Palissade rose' encore
nommée "Heidekönigin" ou "Pheasant" de Kordes 1985, à ne pas
tailler trop court)
- Clématites, chèvrefeuille, rosiers lianes, lierre
-
Haies de saule vivant, tressé en losange (compter environ un à
deux ans pour fermer)
- Entourer d'arbres palmettes toute une pelouse (pas un potager, pelouse
uniquement) : voila une haie intéressante (laisses un passage pour la
tondeuse)
- Recette pour une haie persistante bien contrôlable et bien droite avec
une seule tête.
Ingrédients :
Des parpaings (pour le persistant)
Un niveau (pour le bien droit) à compléter éventuellement
avec un fil à plomb
Du ciment (pour le ça tient bien parce que je ferai pas ça tous
les jours)
De l'huile de coude (pour le rien ne se fait tout seul même pas les
âneries)
De la peinture (couleur au choix, mais taper dans la palette des verts est
vivement conseillé, quoique...)
Derrière chez moi devinez quoi ki gnia: ya un petit chemin qui ETAIT bordé de haies, ho pas des haies bien policées de thuyas, non des haies de charmilles et de frênes avec des aubépines et des noisetiers et puis des ronces et des érables champêtres, enfin de tout quoi, c'était habité par tout un tas d'oiseaux, de mammifères et de reptiles, et puis le terrain à été vendu pour construire des maisons, alors on a fait appel à un débroussaillant sur chenilles. En une demi-journée, une haie centenaire a été réduite à un tas de déchets, la maison a été construite et maintenant on remplace la haie par un mur en parpaings, où est la justice là-dedans? :o{{{
Q :
ma haie d'aubepine
est envahie d'orties, comment les supprimer sans abimer ma haie?
Aubépines et orties : voilà une haie à dissuader les
voleurs de pommes
je suis bien sur incapable de virer le liseron et ses innombrables racines.
Mais arracher le liseron sur une haie, en prenant les tiges a la base, ca va
effectivement tres vite et la haie est débarrassée pour un
certain temps. Mais bien sur il faudra recommencer a l'occasion, comme avec
toutes les mauvaises herbes.
Q :
Peut être le vent et les lotissements pas vraiment drôle au
printemps et a l'automne de vivre "avec" le voisin quel qu'il soit??
vivre "avec" le voisin quel qu'il soit, et avec le reste aussi, pas seulement
dans les lotissements, et il n'y a pas que dans le sud que l'être humain,
enfin, ce qu'il en reste, ne supporte plus l'étranger de quelque Nature
qu'il soit ; ainsi, sa haie, en fin de compte, est plus les murs de sa tombe
qui lui permettront d'oublier l'effrayante insurpportabilité de la vie
ordinaire, bruyante, exubérante, questionnante, incontrôlable ; en
fait, que deviendrions-nous au milieu de toute cette liberté
A part le coté metaphysique, il y peut-être
1/ l'influence du clé en main, le paysagiste qui fait tout un
lotissement ne va pas forcement dépenser des trésors de
créativité pour chaque haie...
2/ Les lots tout petits qui donnent envie de cloisonner, pour se croire enfin
un peu isolé (le besoin d'isolement étant imho aussi vital pour
l'être humain que le besoin de compagnie humaine )
3/La crainte d'avoir des feuilles mortes à ramasser ?
4/La crainte de ne pas passer l'hiver ?
( réflexion entendue dans les allées d'une
pépinière en novembre, un couple de retraités venus
choisir des arbres, de l'un à l'autre : "Ceux là ils n'ont pas de
feuilles..." en passant vite devant les feuillus pour aller voir les
persistants )
- Faut pas simplifier outre mesure : persistante ou pas, haute ou basse, la
haie peut être un point de rencontre, ou une barrière, ce n'est
pas une affaire d'essence seulement. L'être humain, comme tu dis, il y en
a des milliards d'exemplaires, ils sont tous différents. Les êtres
humains
-
Et que nous avons fait un choix réfléchi d'avoir des persistants
qui nous font des fleurs et des fruits. En hiver de mon bow window, je me
régale de voir les oiseaux venir se goinfrer avec les baies du
cotoneaster lactea.
- >Une idée, peut-être pas la bonne : à part certains
résineux, la plupart des plantes que tu cites sont-elles assez rustiques
pour résister aux hivers froids ? Est-ce que la perte des feuilles des
végétaux est considéré comme un moyen de
défense face au froid ? C'est vrai que les régions plus au nord
me paraissent plus "dénudées" quand l'hiver arrive.
Peut-être avons nous plus de persistants... parce qu'ils peuvent survivre
dans notre région ?
- Bien pensé mais cette idée n'est pas la bonne. Au contraire, il
faut davantage de caducs en zones non urbanisées pour le micro-climat
justement. Sinon une barrière climatique va se former ! et les masses
d'air froid vont se regrouper autour de la haie..Je m'exprime mal, un dessin
serait plus évocateur...Les caducs vont "atténuer" les masses
froides et les laisser pénétrer, les persistants , non ! C'est
prouvé par des scientifiques.
Les haies brise-vent sont
constituées de caducs !
- On ne se met pas à poil en hiver ! Et les caduques cacheront ce qu'il
faut cacher en été.
En lotissement 2/3 de persistant pour 1/3
de caduque est une bonne proportion.
A la campagne, c'est plutôt
l'inverse qu'il faut faire !
- Quant à la "défense face au froid" évoquée par
Marie, il me semble qu'un végétal gorgé de sève
éclatera sous l'effet du gel. De fait, les "feuillus" du nord sont au
repos en hiver, sevrés en quelque sorte (les pins, eux ont une
sève -résine- qui ne gèle pas aussi facilement).
- En fonction de l'emplacement du jardin par rapport à la rue, les
voisins, etc... peut-être simplement le désir d'être chez
soi et non pas... en vitrine ?
La réflexion peut alors porter sur les
endroits qui eux, ne nécessiteraient pas forcément des
persistants puisque un rôle d'écran ne serait pas indispensable.
Version : 1.278 Mise à jour : 14/07/2002